PROJECTION-DÉBAT – Les Marcheurs, chronique des années beurs avec Naïma Yahi

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Naïma Huber-Yahi

« Les marcheurs, chronique des années beurs » de Samia Chala, Thierry Leclère et Naïma Yahi

Un retour sur les mouvements sociaux et les évolutions culturelles des dernières décennies, en présence d’un marcheur ou d’une marcheuse.

Qui se souvient de cette improbable poignée de marcheurs « pour l’égalité et contre le racisme » partis sur les routes de France, en octobre 83, dans l’anonymat, pour finir en apothéose à Paris, près de 100 000 personnes à la Bastille, et le palais de l’Élysée sur la ligne d’arrivée ?

« Rengainez, on arrive, la chasse est fermée » clamait la Marche qui répondait aux violences policières et aux nombreux crimes racistes qui avaient marqué le début des années 80.

Roman de la « génération beur », Les Marcheurs revisite cette histoire méconnue et raconte l’irruption sur la scène publique des jeunes arabes de la « seconde génération », leurs espoirs comme leurs désillusions, leur âpre combat pour être reconnus comme des Français à part entière et rappeler ainsi le long processus d’enracinement des Maghrébins en France.

Naïma Yahi est historienne et chercheure associée à l’URMIS / Université Côte d’Azur, et directrice de Pangée Network. Titulaire d’un doctorat portant sur l’histoire culturelle des artistes algériens en France (1962-1987), elle a été commissaire de l’exposition « Générations, un siècle d’histoire culturelle des Maghrébins en France » (Musée national de l’histoire de l’immigration – 2010) et en a co-dirigé son catalogue paru chez Gallimard.  Auteure, elle a écrit le film documentaire « Les Marcheurs, chronique des années beurs » ou encore la comédie musicale « Barbès Café » dédiée à une histoire de l’immigration algérienne à travers la chanson. En 2018, elle est la commissaire scientifique de l’exposition « O blédi, O Toulouse, présences maghrébines dans la ville rose » présentée à la médiathèque José cabanis de Toulouse et en 2022, elle est la co-commissaire de l’exposition « Douce France, des chansons de l’exil aux cultures urbaines » dédiée au chanteur Rachid Taha, accueillie au Conservatoire National des Arts et métiers de Paris. 

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